NICE : LE MYSTÈRE DU CARACTÈRE TARDIF DE LA REVENDICATION

Un déséquilibré qui n'avait en apparence aucun lien ni avec la religion ni avec le terrorisme se serait radicalisé très rapidement pour commettre l'attentat de Nice. C'est la nouvelle thèse donnée par le Ministre de l'Intérieur. Cette rapidité de la radicalisation contraste singulièrement avec la lenteur de la revendication de l'attentat par Daech. Si Daech est véritablement l'organisation instigatrice de cet attentat pourquoi a-t-elle attendu deux jours avant de le revendiquer ?

Puisque depuis ce 16 juillet, il est établi que Daech a bien revendiqué cet attentat du 14 juillet, y-a-t-il eu une contrepartie pour cette revendication tardive qui tombe à pic et qui vient fort opportunément légitimer l'emballement politico-médiatique autour de la thèse terroriste ?

Spéculation complotiste diront certains ? Mais tout de même, ni la revendication de cet attentat par Daech qui ne fait plus de doute, ni la thèse de la radicalisation spontannée de l'auteur de cet acte criminel ne sont vraiment convaincants.

Ce fait divers est désormais un acte terroriste mais, pour les explications, "il y faut tout" comme on dit parfois ! Il faudra attendre les résultats du long et sérieux travail de l'enquête judiciaire pour vraiment comprendre comment cet individu présentant un type de profil qui ne cadre pas vraiment avec ceux des terroristes radicaux se retrouve désormais mêlé à la trop longue histoire du terrorisme djihadiste.