L'ANNULATION DU SOMMET DES UNIVERSITÉS À DIJON

La demande de la Mairie a été entendue pour l'ajournement du sommet mondial des Universités qui devait se tenir à DIJON du 5 au 7 mai.

Cela faisait longtemps que l'on discutait en municipalité (Maire + adjoints) de ce sommet auquel nous n'étions pas opposés par principe mais les éléments récents que nous avions des services de l'Etat et l'absence d'engagement précis de sa part à assurer le maintien de l'ordre ou à réparer alors que des groupes particulièrement violents risquaient de s'infiltrer en marge du sommet et du contre-sommet étaient autant d'éléments qui n'incitaient pas à voir la ville de Dijon transformée en champ de bataille comme l'ont été Gênes (sommet G8 2001) ou Strasbourg (sommet OTAN 2009) livrés aux casseurs.

Nous savions que Dijon devait être un terrain de répétition du sommet de Deauville des 26 et 27 mai prochains et l'annulation de la manifestation de Dijon est une sage décision pour les dijonnaises et les dijonnais.

François REBSAMEN a évoqué cette question lors du Conseil d'agglomération de ce jeudi 21 avril. Il a donné des explications que l'on retrouve sur le site du Grand DIJON dans la retransmission de la réunion du Conseil d'agglomération. Il s'agit de la discussion du rapport n° 41 (retiré de l'ordre du jour) et qui concernait justement la participation de l'agglomération au financement de cette manifestation.

http://www.grand-dijon.fr/webtv-12771.jsp

Comme universitaire et comme élu, je suis totalement solidaire de cette sage décision.

Le débat sur la marchandisation de l'enseignement supérieur et la recherche est nécessaire. Il doit avoir lieu dans de bonnes conditions. On se rappelle la manière dont Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse ont voulu le traiter (discours de Nicolas Sarkozy, du 22 janvier 2009).

Une autre politique est nécessaire en matière d'enseignement supérieur et de recherche et des propositions nombreuses sont sur la table depuis longtemps tant de la part des organisations étudiantes que de celles qui représentent les personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Elles sortiront dans le débat sur le programme du prochain ou de la prochaine Présidente de la République qui, porté(e) par les aspirations profondes des forces de progrès au changement, c'est ce que l'on souhaite, remplacera Nicolas Sarkozy dans tout juste un an.